“Neighbourhood protest against swimming pond in Neerpede: They just don't want the scum from Brussels here”
EN
A journalist’s take on the Neerpede case
Heleen Debeuckelaere attended, like us, the information meeting on Friday 31/03/2023 about the renovation of the Park of Neerpede and the swimming zone, organized by Brussels Environment. This is her view on the evening. (Original article published in De Standaard on 03/03/2023 in Dutch, translated automatically by DeepL).
Neighbourhood protest against swimming pond in Neerpede: ‘They just don't want the scum from Brussels here’
To give Brussels residents the chance to swim outdoors, the region is planning a swimming pond on the outskirts of Anderlecht. But that plan divides residents. 'Because of incidents by the sea and in the Blaarmeersen, outdoor swimming does not have a best reputation.'
'If I spoke Dutch, I would have moved to Flanders a long time ago. At least there they respect laws and rules.' Miriam, flanked by her neighbour Willy, has tears in her eyes. She talks about the Neerpede of old, when it was still largely undeveloped. As a child, she went there to catch critters in empty jam jars. 'Only to study them lol, then we released them again.' That Neerpede no longer exists, according to Miriam. 'Now I don't dare go out after 6pm.'
It is Friday evening and about 150 people living around the Pedepark in Anderlecht have descended on the canteen of the municipality's rugby club. On the programme: an information evening on the Brussels Region's plans to renovate the park, a project that will cost €9 million. A third of that money would go towards the installation of a swimming pond.
At the end of this month, a consultation committee must decide whether to issue a permit for the project. It is the first of three projects to allow Brussels residents to swim in the open air.
'Sauvegardons Neerpede'
Miriam and Willy both have a yellow poster hanging around their necks. 'Sauvegardons Neerpede' is written on it in large letters. Next to it is a drawing of swimmers in a pond and birds flying away. 'Save Neerpede' is organising opposition to the swimming pond. The majority of the audience Friday night is clearly in their camp. 'We came with many, to inform ourselves and because we feared that the pro-poolers would be here en masse,' says Yannick Laurent, their spokeswoman. Laurent himself does not live in the district, but often comes to the park for a walk. 'It is a place out of time. People come from far away to walk in this wilderness. So why turn this into a recreational domain, where 1,125 to 2,000 visitors are expected in summer? That cannot be good for biodiversity in the park.'
The discussion about public space in Neerpede reflects that other Anderlecht divisive issue, the now-discarded Good Move circulation plan in Cureghem. The evening before the information meeting, Bewaar Neerpede gathered in the street with other neighbourhood committees under the banner 'Front Commun à Anderlecht contre la gentrification'. They protested against a circulation plan in another neighbourhood, against a new housing project and against the swimming pond.
Gregory has lived in the neighbourhood for 12 years. On Friday afternoon, despite the rain, he descended to the park for a short walk. 'I don't know yet if I will come to the meeting tonight. I have tried to talk to the people from Preservation Neerpede, but they are not listening.' Gregory is not against the new plan. 'I don't see a problem if everything is managed properly. All this noise about biodiversity, a lot of those people are just scared. They just don't want the "racaille" of the city here.' He points to the ring behind us: 'It makes more noise than young people can ever do. That they do work on that.'
'Outdoor swimming has not had the best reputation in recent years. Incidents by the sea and in the Blaarmeersen have been in the media extensively, while at most of the swimming places it was peaceful,' says Paul Steinbrück of Pool is Cool, an organisation dedicated to open-air swimming in Brussels. The organisation is not liked by opponents of the swimming pond, as Pool is Cool did another swimming test at Pedepark in 2019. 'We understand the concerns, there will certainly be an impact on local residents. But it can also be positive. Perhaps Environment Brussels should introduce swimming gradually, so the managers can gain experience and make adjustments where necessary.'
Tree-cutting
At the end of the meeting, tempers run high. 'Mauvaise foi!" shouts a man. Moments later, Christina Gens stands outside recovering. Gens emerged as a big-city tree activist nine years ago. She descended on the meeting to find out about the tree felling that would accompany the renovation: 'I don't know if people here are really concerned about biodiversity. But it's clear that they feel passed over, as with many other projects in Brussels. This should have been handled differently, but it's too late for that now.'
FR
Le point de vue d'un journaliste sur l'affaire Neerpede
Heleen Debeuckelaere a assisté, comme nous, à la réunion d'information du vendredi 31/03/2023 sur la rénovation du Parc de Neerpede et de la zone de baignade, organisée par Bruxelles Environnement. Voici son point de vue sur la soirée. (Article original publié dans De Standaard le 03/03/2023 en néerlandais, traduit automatiquement par DeepL).
Manifestation de quartier contre l'étang de baignade de Neerpede : "Ils ne veulent pas de la merde de Bruxelles ici".
Pour permettre aux Bruxellois de se baigner en plein air, la région prévoit un étang de natation à la périphérie d'Anderlecht. Mais ce projet divise les habitants. ‘En raison d'incidents survenus au bord de la mer et dans les Blaarmeersen, la natation en plein air n'a pas bonne réputation.’
'Si je parlais néerlandais, il y a longtemps que j'aurais déménagé en Flandre. Là-bas, au moins, on respecte les lois et les règles.' Miriam, entourée de son voisin Willy, a les larmes aux yeux. Elle parle du Neerpede d'autrefois, quand il était encore peu développé. Enfant, elle y allait pour attraper des bestioles dans des pots de confiture vides. 'C'était pour les étudier, puis nous les relâchions à nouveau.' Ce Neerpede n'existe plus, selon Miriam. 'Maintenant, je n'ose plus sortir après 18 heures.'
Nous sommes vendredi soir et environ 150 personnes vivant autour du Pedepark à Anderlecht se sont rendues à la cantine du club de rugby de la commune. Au programme : une soirée d'information sur le projet de rénovation du parc par la Région bruxelloise, un projet qui coûtera 9 millions d'euros. Un tiers de cette somme serait consacré à l'installation d'un étang de baignade.
À la fin de ce mois, un comité de concertation doit décider de délivrer ou non un permis pour ce projet. Il s'agit du premier de trois projets visant à permettre aux Bruxellois de se baigner en plein air.
‘Sauvegardons Neerpede’
Miriam et Willy portent tous deux une affiche jaune autour du cou. On peut y lire en grosses lettres "Sauvegardons Neerpede". A côté, il y a un dessin représentant des nageurs dans un étang et des oiseaux qui s'envolent. L'association "Sauvegardons Neerpede" organise l'opposition à l'étang de baignade. La majorité du public de vendredi soir est clairement dans leur camp. "Nous sommes venus nombreux, pour nous informer et parce que nous craignions que les pro-piscine soient présents en masse", explique Yannick Laurent, leur porte-parole. Lui-même n'habite pas le quartier, mais vient souvent se promener dans le parc. "C'est un lieu hors du temps. Les gens viennent de loin pour se promener dans cette nature sauvage. Alors pourquoi en faire un domaine récréatif, où 1 125 à 2 000 visiteurs sont attendus en été ? Cela ne peut pas être bon pour la biodiversité dans le parc".
La discussion sur l'espace public à Neerpede fait écho à un autre sujet de discorde à Anderlecht, le plan de circulation Good Move à Cureghem, aujourd'hui abandonné. La veille de la réunion d'information, Bewaar Neerpede s'est rassemblé dans la rue avec d'autres comités de quartier sous la bannière " Front Commun à Anderlecht contre la gentrification ". Ils ont protesté contre un plan de circulation dans un autre quartier, contre un nouveau projet immobilier et contre l'étang de baignade.
Grégoire vit dans le quartier depuis 12 ans. Vendredi après-midi, malgré la pluie, il est descendu au parc pour une petite promenade. "Je ne sais pas encore si je viendrai à la réunion de ce soir. J'ai essayé de parler aux gens de Preservation Neerpede, mais ils ne m'écoutent pas". Gregory n'est pas opposé au nouveau plan. Je ne vois pas de problème si tout est géré correctement. Tout ce bruit autour de la biodiversité, beaucoup de ces gens ont tout simplement peur. Ils ne veulent pas de la "racaille" de la ville ici". Il montre l'anneau derrière nous : "Il fait plus de bruit que les jeunes ne pourront jamais en faire. C'est sur cela qu'ils travaillent".
"La natation en plein air n'a pas eu la meilleure réputation ces dernières années. Les incidents au bord de la mer et à Blaarmeersen ont été largement médiatisés, alors que la plupart des lieux de baignade étaient paisibles", déclare Paul Steinbrück de Pool is Cool, une organisation dédiée à la baignade en plein air à Bruxelles. L'organisation n'est pas appréciée par les opposants à l'étang de baignade, car Pool is Cool a effectué un autre test de natation au Pedepark en 2019. "Nous comprenons les inquiétudes, il y aura certainement un impact sur les résidents locaux. Mais cela peut aussi être positif. Peut-être qu'Environnement Bruxelles devrait introduire la natation progressivement, afin que les gestionnaires puissent acquérir de l'expérience et procéder à des ajustements si nécessaire."
Abattage d'arbres
A la fin de la réunion, les esprits s'échauffent. Mauvaise foi", crie un homme. Quelques instants plus tard, Christina Gens est à l'extérieur, en train de se remettre. Il y a neuf ans, Christina Gens a commencé à militer pour les arbres dans les grandes villes. Elle s'est rendue à la réunion pour s'informer sur l'abattage des arbres qui accompagnerait la rénovation : "Je ne sais pas si les gens ici sont vraiment préoccupés par la biodiversité. Mais il est clair qu'ils se sentent oubliés, comme dans beaucoup d'autres projets à Bruxelles. Cela aurait dû être géré différemment, mais il est trop tard pour cela maintenant".
NL
De kijk van een journalist op de zaak Neerpede
Heleen Debeuckelaere was, net als wij, aanwezig op de informatievergadering van vrijdag 31/03/2023 over de renovatie van het Park van Neerpede en de zwemzone, georganiseerd door Leefmilieu Brussel. Dit is haar kijk op de avond. (Origineel artikel gepubliceerd in De Standaard op 03/03/2023).
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Buurtprotest tegen zwemvijver in Neerpede: ‘Ze willen het crapuul uit Brussel hier gewoon niet’
Om Brusselaars de kans te geven in de openlucht te zwemmen, plant het gewest een zwemvijver in de buitenrand van Anderlecht. Maar dat plan verdeelt de bewoners. ‘Door incidenten aan zee en in de Blaarmeersen heeft openluchtzwemmen geen beste reputatie.’
‘Als ik Nederlands sprak, was ik al lang naar Vlaanderen verhuisd. Daar hebben ze tenminste respect voor wetten en regels.’ Miriam, geflankeerd door haar buurman Willy, heeft tranen in de ogen. Ze vertelt over het Neerpede van vroeger, toen het nog grotendeels onbebouwd was. Als kind ging ze er beestjes vangen in lege confituurpotten. ‘Alleen om ze te bestuderen hé, dan lieten we ze weer vrij.’ Dat Neerpede bestaat volgens Miriam niet meer. ‘Nu durf ik na 6 uur ’s avonds niet naar buiten.’
Het is vrijdagavond en ongeveer 150 mensen die rond het Pedepark in Anderlecht wonen, zijn afgezakt naar de kantine van de rugbyclub van de gemeente. Op het programma: een informatieavond over de plannen van het Brussels Gewest om het park te renoveren, een project dat 9 miljoen euro zal kosten. Een derde van dat geld zou naar de installatie van een zwemvijver gaan.
Eind deze maand moet een overlegcommissie beslissen of ze een vergunning aflevert voor het project. Het is het eerste van drie projecten die Brusselaars de mogelijkheid moeten geven om in de openlucht te zwemmen.
‘Sauvegardons Neerpede’
Miriam en Willy hebben allebei een gele poster om hun nek hangen. ‘Sauvegardons Neerpede’ staat er in grote letters op. Ernaast een tekening van zwemmers in een vijver en vogels die wegvliegen. ‘Bewaar Neerpede’ organiseert het verzet tegen de zwemvijver. De meerderheid van het publiek vrijdagavond bevindt zich duidelijk in hun kamp. ‘We zijn met velen gekomen, om ons te informeren en omdat we vreesden dat de pro-poolers hier massaal aanwezig zouden zijn’, vertelt Yannick Laurent, hun woordvoerster. Laurent woont zelf niet in de wijk, maar komt vaak naar het park voor een wandeling. ‘Het is een plek buiten de tijd. Mensen komen van ver om te wandelen in deze wildernis. Waarom zou je hier dan een recreatiedomein van maken, waar in de zomer 1.125 tot 2.000 bezoekers worden verwacht? Dat kan niet goed zijn voor de biodiversiteit in het park.’
De discussie over de publieke ruimte in Neerpede weerspiegelt die andere Anderlechtse splijtzwam, het ondertussen afgevoerde circulatieplan Good Move in Kuregem. De avond vóór de informatievergadering kwam Bewaar Neerpede nog samen op straat met andere buurtcomités onder de noemer ‘Front Commun à Anderlecht contre la gentrification’. Ze protesteerden tegen een circulatieplan in een andere wijk, tegen een nieuwbouwproject en tegen de zwemvijver.
Gregory woont al twaalf jaar in de wijk. Vrijdagmiddag zakte hij, ondanks de regen, af naar het park voor een korte wandeling. ‘Ik weet nog niet of ik vanavond naar de vergadering zal komen. Ik heb geprobeerd te praten met de mensen van Bewaar Neerpede, maar ze luisteren niet.’ Gregory is niet tegen het nieuwe plan. ‘Ik zie geen probleem als alles goed beheerd wordt. Al dat lawaai over biodiversiteit, veel van die mensen zijn gewoon bang. Ze willen het “racaille” van de stad hier gewoon niet.’ Hij wijst naar de ring achter ons: ‘Die maakt meer herrie dan jongeren ooit kunnen doen. Dat ze daar werk van maken.’
‘Openluchtzwemmen heeft de laatste jaren geen beste reputatie. Incidenten aan zee en in de Blaarmeersen zijn uitgebreid in de media geweest, terwijl het op de meeste zwemplaatsen rustig toeven was’, zegt Paul Steinbrück van Pool is Cool, een organisatie die zich inzet voor openluchtzwemmen in Brussel. De organisatie is bij tegenstanders van de zwemvijver niet geliefd, want in 2019 deed Pool is Cool nog een zwemtest in het Pedepark. ‘We begrijpen de bezorgdheden, er zal zeker een impact zijn op de buurtbewoners. Maar die kan ook positief zijn. Misschien moet Leefmilieu Brussel het zwemmen geleidelijk invoeren, zodat men ervaring kan opdoen en kan bijsturen waar nodig.’
Bomenkap
Aan het einde van de vergadering lopen de gemoederen hoog op. ‘Mauvaise foi!’ roept een man. Even later staat Christina Gens buiten te bekomen. Gens ontpopte zich negen jaar geleden als een boomactiviste in de grootstad. Ze zakte af naar de vergadering om iets te weten te komen over de bomenkap die met de renovatie gepaard zou gaan: ‘Ik weet niet of de mensen hier echt inzitten met biodiversiteit. Maar het is duidelijk dat ze zich gepasseerd voelen, net als bij veel andere projecten in Brussel. Dit had anders aangepakt moeten worden, maar daar is het nu te laat voor.’